Merci à Louiselle Saint-Laurent pour
sa contribution cruciale à cette page
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La famille Cousineau,
parents de Jacques Cousineau
- La famille de Louis Cousineau,
grand-père de Jacques Cousineau
Louis Cousineau était le fils de
Jean Baptiste Cousineau et de
Françoise Désormeaux. Il maria le 24 novembre 1875
en la paroisse Saint Joseph de Montréal Emma
Rose de Lima Cadotte, fille de feu
Firmin Cadotte et de feue
Marie Desneiges Lemay. Son frère Trefflé Cadotte
lui servait de père.
Louis était cuisinier à Montréal en 1879 ainsi qu'au
recensement de 1881; il a déjà deux enfants et deux pensionnaires:
son beau-frère Trefflé Cadotte et Etudiane Lemey,
une couturière; les détails de ce recensement
se trouvent un peu plus bas
Il déménage ensuite en la paroisse Sainte Geneviève de Pierrefonds:
il y est commis en 1884, navigateur l'année suivante et cuisinier en 1888. On le
retrouve ensuite à Montréal: en 1890, il est restaurateur. Lors du recensement de
1891, qui se trouve un peu plus bas, il est restaurateur. Sept de ses neuf enfants
alors nés s'y trouvent avec lui (les deux autres n'ayant vécu qu'un mois furent
inhumés à Sainte Geneviève), ainsi que cinq logeurs (dont une Eugénie Cousineau)
et deux personnes travaillant dans son restaurant, à savoir Hélène Côté leur cuisinière
et Julie Robert leur serveuse.
Lors du recensement de 1901, qui eut lieu le 4 avril, il tient une "maison de pension"
situé aux 550 et 554 rue Craig à Montréal. On y dénombre 9
maisons contenant un total de 30 chambres. En tout on y trouve
32 personnes, dont vingt-deux
pensionnaires et les dix membres de sa famille. Le détail du recensement
pour ses 32 personnes se trouve un peu plus bas.
L'annuaire Lovell indique Louis Cousineau comme restaurateur de 1900 à 1902
et sa résidence comme le 91 ruelle des Fortifications, ruelle parallèle à Craig
et juste au sud de celle-ci.
Louis est inhumé le 23 juillet 1901
dans le lot 00875 de la section B
du cimetière Notre Dame des Neiges. L'annuaire Lovell pour 1902-3 indique
que sa veuve est maintenant restaurateur et habite le 91 ruelle des Fortifications,
pour déménager au 550 Craig en 1903; l'adresse principale est donnée comme le 552 Craig;
en 1906, il n'est plus mention d'emploi mais l'adresse du domicile est de nouveau
le 91 ruelle des Fortifications. De 1907 à 1911, elle est mentionnée sous le nom
de Mrs Emma Cousineau, veuve de Louis et habite le 129 Mentana.
Au recensement de 1911,
on trouve Emma, alors âgée de 55 ans,
habitant au 129 Mentana avec ses filles Cécile, 20 ans, et
Iva, 17 ans,
alors que son frère Trefflé Cadotte, 55 ans, qui lui avait servi
de père lors de son mariage, habite la maison suivante au 131 Mentana avec son
épouse Marie Louise, 40 ans,
son fils Albert, 20 ans, sa fille Yvonne,
18 ans, son fils Jean Baptiste, 11 ans, et sa fille
Jeannette, 4 ans, comme on
trouve un peu plus bas.
Emma fut inhumée dans le lot familial des
Cousineau le 25 janvier 1966.
Louis et Emma eurent dix enfants:
- Maria (Marie Rose de Lima) Cousineau, née le 14 octobre 1876
dans la paroisse de Notre Dame de Montréal et baptisée le surlendemain dans la
paroisse de Saint Joseph de Montréal; ses parrain et marraine étaient Trefflé Cadotte
et Eutidienne Lemay; elle maria le 9 juin 1902 en l'église Notre Dame de Montréal
Raoul Tourangeau, comptable de Saint Henri; c'est là qu'elle
habite avec son mari et ses trois enfants au recensement de 1911;
- Joseph (Louis Joseph Alexandre) Cousineau,
né le 19 avril 1879 et baptisé le lendemain en l'église Notre Dame de Montréal;
ses parrain et marraine étaient Alexandre Prudhomme et Élizabeth Lavoie; alors
médecin et résidant de la paroisse de Notre Dame de Montréal, il épousa à Saint-Constant
le 30 juin 1904 Albertine Lanctôt, fille
d'Alphonse Lanctôt et de Mélina Riendeau;
il vivait avec sa femme et son fils à Saint Henri au recensement de 1911;
il mourut à Montréal le 12 août 1926 et fut inhumé dans le lot familial le surlendemain;
- Jean Baptiste (Jean Baptiste Arthur) Cousineau,
né le 21 juin 1881 et baptisé le lendemain en l'église Notre Dame de Montréal;
ses parrain et marraine étaient Daniel Arthur Chauret et Virginie Lemay; il
devint pharmacien et épousa Berthe Beaupré en l'église de
Saint Henri le 11 juin 1906; ils habitent avec leurs trois enfants
le quartier Saint-Louis, dans le comté de Montréal Saint-Laurent, au recensement de 1911;
- Joseph Albert Trefflé Cousineau, frère jumeau de la suivante,
né le 18 juillet 1883 et baptisé le lendemain à Sainte Geneviève de Pierrefonds;
décédé le 11 août 1883 et inhumé le surlendemain à Sainte Geneviève de Pierrefonds;
- Marie Emma Irène Cousineau Cousineau, soeur jumelle du
précédent, né le 18 juillet 1883 et baptisé le lendemain à Sainte Geneviève de Pierrefonds
décédée le 14 août 1883 et inhumée le surlendemain à Sainte Geneviève de Pierrefonds;
- Ozias (Joseph Harmond Ozias) Cousineau,
né le 27 septembre 1884 et baptisé le surlendemain en l'église Sainte Geneviève de
Pierrefonds;
ses parrain et marraine étaient Séraphim Lecavalier, fermier, et son épouse Alzire Slevan;
avocat résidant dans la paroisse de Ville Marie, il épousa le 29 juin 1909
en l'église Notre Dame de Montréal Paula (Paule Fernande Gabrielle)
Lanctôt, fille mineure d'Alphonse Lanctôt et
de Mélina Riendeau, et soeur d'Albertine
Lanctôt, alors épouse de son frère Joseph; au recensement
de 1911, il habite avec sa famille Ville-Marie dans le Pontiac;
- Aimé (Joseph Aimé) Cousineau,
né et baptisé le 21 novembre 1885 en l'église Sainte Geneviève de Pierrefonds;
ses parrain et marraine étaient Alexis Paquin et son épouse Virginie Legault;
il fut inhumé dans le lot familial le 3 décembre 1963;
- Berthe (Marie Louise) Cousineau,
née et baptisée le 17 septembre 1888 en l'église Sainte Geneviève de Pierrefonds;
ses parrain et marraine étaient Félias Cousineau, journalier,
et son épouse Philomène Legault; elle épousa le 29 juin 1909
en l'église Notre Dame de Montréal Bernard Grandguillot,
secrétaire d'une compagnie d'assurance, résidant dans la paroisse Saint Louis de France
(ce mariage eut lieu le même jour et au même endroit que celui de son frère
Ozias; elle habite le quartier Saint-Jacques à Montréal
au recensement de 1911; elle fut inhumée dans le lot familial le 18 mars 1970;
son mari Bernard y avait été inhumé le 13 novembre 1953;
- Cécile (Marie Emma Cécilia) Cousineau, née et baptisée
le 15 décembre 1890 en la paroisse Notre Dame de Montréal; ses parrain et
marraine étaient son frère Joseph Alexandre Cousineau et sa soeur Maria Cousineau;
elle épousa le 26 juin 1919 en l'église Saint Louis de France de Montréal
le notaire Joseph Marie George Beauregard;
- Iva (Marie Iva Corona) Cousineau, née le 30 juin 1892
et baptisée le lendemain
en la paroisse Notre Dame de Montréal; ses parrain et
marraine étaient son Joseph Telmer Bourassa, porteur de malles, et son épouse
Mathilda Courtemanche; elle fut inhumée dans le lot familial le 6 décembre 1917.
Recensement de 1881 pour la famille de Louis Cousineau:
Recensement de 1891 pour la famille de Louis Cousineau:
Recensement de 1901 pour la famille de Louis Cousineau:
Recensement de 1901 pour les logeurs chez Louis Cousineau:
Recensement de 1911 pour Madame Louis Cousineau et son frère
Trefflé Cadotte:
- La famille de Joseph Alexandre Cousineau,
père de Jacques Cousineau
Joseph Alexandre Cousineau, fils de
Louis Cousineau et d'Emma Cadot,
épousa le 30 juin 1904 à Saint Constant
Albertine Lanctôt, fille d'Alphonse Lanctôt
et d'Amélia Riendeau.
(Alphonse Lanctôt, fils de
Camille Lanctôt et de
Zoé Tremblay, avait
épousé le 31 juillet 1866 en l'église Notre Dame de Montréal
Mélina Amélina Riendeau, fille de
Joseph Riendeau et
d'Agnès Toupin.)
Joseph Alexandre et Albertine
n'eurent qu'un seul enfant, un fils:
- Joseph Louis Jacques Cousineau, né le 6 avril 1905 et
baptisé le lendemain à Notre Dame de Montréal; ses parrain et marraine étaient
Trefflé Cadotte, frère de sa mère, et dame Louis Cousineau (Emma Cadotte), sa
grand-mère paternelle; il entra chez les jésuites le 23 février 1924.
Joseph Alexandre apparaît pour la première fois dans le Lovell
pour l'année 1905-6: il était alors médecin et marié et
habitait le 278 Centre. Dans l'annuaire de l'année suivante, 1906-7,
il habitait au 3767 Notre Dame Ouest. En 1907, il avait déménagé au 2053 Notre Dame Ouest;
il y était encore dans l'annuaire de 1908-9 et de 1909-10.
Il habitait au 217 carré Sir George Etienne Cartier selon l'annuaire de 1910-1 et au
207 carré Sir George Etienne Cartier selon l'annuaire de 1911-2. C'est là qu'on le
trouve au recensement de 1911.
Joseph Alexandre avait alors 31 ans et
était médecin. Son épouse Albertine avait 28 ans,
et leur fils Jacques,
6 ans. Ils avaient une servante,
Délima Lecuillée (Lécuyer?), âgée de 17 ans,
comme on peut voir sur la copie digitalisée du recensement de 1911 pour le
Comté d'Hochelaga, sous-district 29 (une partie de Saint-Henri), page 10.
(On remarquera que l'entrée des Beaulieu, vivant au 191
carré Sir George Etienne Cartier, suit.)
Recensement de 1911 pour la famille de
Joseph Alexandre Cousineau:
Joseph Alexandre devient "medical inspector Health Dept".
Il habite encore à la même adresse jusqu'en 1915 lorsqu'il déménage au 202
carré Sir George Etienne Cartier, puis en 1919 il déménage au 191
carré Sir George Etienne Cartier, là même où habitaient les Beaulieu en 1911. Il
n'a plus le poste de "medical inspector Health Dept". Il y reste jusqu'en 1921
quand il déménage au 196 carré Sir George Etienne Cartier où il demeure
jusqu'en 1925 lorsqu'il déménage au 290 Parc Lafontaine pour disparaître du Lovell
l'année suivante, soit dans l'annuaire de 1926-7.
Leur fils unique Jacques termine ses études au collège
Sainte-Marie en juin 1923. Il a été plus ou moins décidé
qu'il entreraît chez les jésuites. Il
est également décidé peu de temps après que père, mère et fils iraient
faire un voyage en Europe avant que ce dernier ne prenne une décision définitive.
Ils s'embarquent le 29
septembre 1923 et reviennent le 3 janvier 1924. Ils rencontrent à Paris
Jeanne Beaulieu, qui en est à son premier voyage en Europe.
Celle-ci avait quitté Montréal le 31 mai 1923, accompagnant son père
qui allait alors plaider au Conseil Privé à Londres. Ce dernier s'était réembarqué
pour l'Amérique le 21 juillet 1923 et avait laissée Jeanne à
Paris pensionnaire chez les Auguste Descarries qui y habitaient depuis un an. Celle-ci
s'exprime ainsi au sujet de cette partie de son voyage (Le texte
dont l'extrait suivant est tiré se trouve
ICI):
Un jour, je reçois de ma mère une lettre m'annonçant
l'arrivée prochaine à Paris de Jacques, fils du Docteur Cousineau,
d'anciens voisins du quartier St-Henri. Il fait maintenant partie
de ma bande d'amis à Outremont. Quel plaisir
j'ai eu à descendre en ski avec lui le «gully» (couloir)
du Mont-Royal, à l'écouter parler de ses projets!
Aujourd'hui, il fait son voyage en Europe pour décider
de sa vocation: sa mère, jadis, a promis à Dieu que son premier
fils deviendrait prêtre, et Jacques ne veut pas s'engager à la
légère. Comme je l'admire! Chaque jour, pendant trois mois,
nous nous rencontrons pour visiter la ville et ses environs.
Est-ce un rêve? Serait-il possible que Jacques et moi...
Nous déjeunons quelquefois dans un bistrot sympathique
où nous discutons, badinons, causons, profitons sans nous
presser de l'air du temps. Nous fréquentons le Louvre et
échangeons nos impressions sur les oeuvres exposées qui,
parfois, font rougir la demoiselle que je suis. C'est que les
artistes n'ont pas peint que des saints, hélas! Les parents de
Jacques arrivent enfin à Paris pour y rejoindre leur fils.
Avec eux, j'entreprends des visites, de
courts voyages qui me mèneront, entre autres, sur les rives
de la Loire ou je découvre avec emerveillement les célèbres
châteaux et leur histoire.
Le 2 janvier 1924, je suis de retour au Québec, au terme d'une
traversée sans encombre sur le De Grasse.
Quelque temps plus tard, Madame Cousineau me demande si je
vais m'opposer à ce que son fils entre chez les Jésuites.
Je l'assure que je n'en ferai rien; j'ai toujours su que
Jacques était destiné à la prêtrise et je ne tenterai pas
de l'en détourner. Mais on n'empêche pas un coeur d'aimer,
surtout à vingt ans et je suis profondement éprise. Le
respect de la parole donnée m'a obligée à tirer du fond
de moi-même tout le courage dont je suis capable. Tout
au long de ma vie, ce premier amour occupera une place
à part dans mon coeur, la place réservée aux élans purs,
entiers, sans calcul. |
On trouve dans les documents
de Jeanne Beaulieu pour 1926
(Le texte
dont l'extrait suivant est tiré se trouve
ICI)
le texte suivant:
"Douze août - vingt - six - Ste-Adèle- «Montréal appelle Mademoiselle Beaulieu!»
La nouvelle m'a bouleversée! Vitement, j'ai prévenu maman et papa, alors à Old Orchard,
et j'ai pris mes mesures pour assister aux funérailles...
Madame Cousineau ne s'attendait pas à me voir... elle en a été très heureuse...
Son deuil n'est qu'apparent... son veuvage date de deux années,
déjà, de l'entrée à l'hopital de son mari...
alors...!!
Beaucoup d'offrandes funéraires... peu de sympathie,
je crains...
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On trouve dans le même document
de Jeanne Beaulieu le remerciement de sympathies suivant:
Madame J.A. Cousineau
et son fils Jacques
Madame Louis Cousineau
et sa famille
vous prient d'agréer l'expression
de leur profonde gratitude
pour votre sympathie.
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Joseph Alexandre Cousineau fut inhumé 14 août 1926
dans le lot de son père, soit le 00875 de la section B du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.
Sa veuve Albertine Lanctôt
se remaria le 23 mars 1929 en l'église de l'Immaculée Conception
de Montréal avec l'avocat Victor Marceau, veuf
d'Eugénie Caouette, d'Arthabaska.
Ce dernier était né le 23 janvier 1877. Il mourut à Arthabaska le
27 janvier 1949, laissant Albertine veuve une seconde fois.
Celle-ci mourut à Saint-Jean-de-Dieu le 22 janvier 1966 et fut inhumée le surlendemain
avec son premier mari Joseph Alexandre.
Pour plus sur Jacques Cousineau,
pressez
ICI.
Personnes inhumées dans le lot 00875 de la section B
du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.
- Joseph Alexandre Cousineau: inhumé le 14 août 1926
- Albertine Lanctôt, veuve de Joseph Alexandre
Cousineau: inhumée le 25 janvier 1966;
(mariée en seconde noces Victor Marceau)
- Louis Cousineau,
père de Joseph Alexandre Cousineau:
inhumé le 23 juillet 1901; (1er inhumé dans la concession)
- Emma Cadotte, épouse de Louis Cousineau
et mère de Joseph Alexandre Cousineau: inhumée le 29 juin 1949;
- Eva Cousineau, soeur de
Joseph Alexandre Cousineau:
inhumée le 6 décembre 1917;
- Aimé Cousineau, frère de
Joseph Alexandre Cousineau: inhumé le 3 décembre 1963;
- Berthe Cousineau, soeur de
Joseph Alexandre Cousineau
et épouse de
Bernard Grandguillot: inhumée le 18 mars 1970;
- Bernard Grandguillot, beau-frère de
Joseph Alexandre Cousineau: inhumé le 13 novembre 1953
- Jacques Granguillot, neveu de
Joseph Alexandre Cousineau: inhumé le 11 mai 1987
- Paul Granguillot, neveu de
Joseph Alexandre Cousineau: inhumé le 23 octobre 1997;
- Suzanne Grandguillot, nièce de
Joseph Alexandre Cousineau: inhumée le 19 novembre 1990.
Documents numérisés et transcrits
- Mariage de Alphonse Lanctôt et de Mélina Riendeau
à Notre Dame de Montréal
(31 juillet 1866)
Le trente un juillet mil huit cent soixante six, après la publication d'un ban de
mariage sans empêchement ni opposition, la dispense des deux autres bans ayant été
obtenue de Messire Pierre Baillaudite, Grand-Viciare de Monseigneur Ignace Bourget,
évêque de Montréal, je, prêtre soussigné, autorisé à cet effet, ayant pris le mutuel
consentement par parole de présent de Alphonse Lanctot, instituteur, fils majeur de
défunt Camille Lanctot et de Zoé Tremblay de la paroisse de Saint Constant d'une part,
et de Mélina Riendeau, fille majeur de Joseph Riendeau, ouvrier, et de Agnès Toupin, de
cette paroisse, d'autre part. Les ai mariés suivant les lois et coutumes observées en
la Sainte Eglise, en présence de Joseph Riendeau père de l'épouse, lequel a déclaré de
savoir signer, de Hormidas Lanctot, père de l'époux, de George Groves, soussignés avec
les Epoux.
- Mariage de Louis Cousineau et de Rose de Lima Cadotte
à Saint Joseph de Montréal
(24 novembre 1875)
Le vingt quatre Novembre mil huit cent soixante quinze après la
publication des trois bans de mariage dans cette paroisse sans empêchement ni opposition
je prêtre soussigné ai reçu par paroles de présent le mutuel consentement de mariage de
Louis Cousineau navigateur domicilié sur cette paroisse, fils majeur de feu Jean Baptiste
Cousineau et de Françoise Désormeaux de Saint Joseph d'Ottawa d'une part et de Rose de
Lima Cadotte, fille mineure des defunts Firmin Cadotte et de Marie Desneiges Lemay de
cette paroisse d'autre part et leur ai donné la bénédiction nuptiale selon les lois
et coutumes de la Sainte Eglise Catholique en présence de Trefflé Cadotte, frère de
l'épouse et de Felix Cousineau, frère de l'époux, lesquels ont signé avec les époux.
- Baptême de Louis Joseph ALexandre Cousineau
à Notre Dame de Montréal
(20 avril 1879)
Le vingt avril mil huit cent soixante-dix-neuf, nous, Prêtre soussigné,
avons baptisé Louis - Joseph - Alexandre né la veille
fils légitime de Louis Cousineau, cuisinier soussigné
et de Rose de Lima Cadotte de cette paroisse
Parrain Alexandre Prudhomme Marraine Elizabeth Lavoie
qui n'ont su signer.
- Baptême de Marthe Laure Albertine Lanctôt
à Saint Constant
(4 décembre 1881)
Le quatre Décembre mil huit cent quatre vingt un Nous, Curé, soussigné,
avons baptisé Marthe Laure Albertine
née hier fille légitime de Alphonse Lanctot marchand et d'Amélina Riendeau de
cette paroisse. Le parrain a été Maxime Langlois fils soussigné agent du [?],
la marraine, Marie Pamélia Lanctot soussigné épouse du parrain.
- Mariage de Joseph Alexandre Cousineau et d'Albertine Lanctôt
à Saint Constant
(30 juin 1904)
Le trente Juin mil neuf cent quatre, après la publication
d'un ban de mariage faite au prône de Notre messe paroissiale de Dimanche dernier
et à celui de la messe paroissiale de Notre Dame de Montréal comme il appert par
le certificat du curé du lieu et la dispense de deux publications accordée par
Messire Emile Roy, Chanoine, chancelier de l'Archidiocèse de Montréal entre
Joseph Alexandre Cousineau, médecin, fils majeur de feu Louis Cousineau et de
Emma Cadot de la paroisse Notre Dame de Montréal d'une part et Demoiselle Albertine
Lanctôt, fille majeure de Alphonse Lanctôt, marchand et de Amélina Riendeau, de
cetter paroisse d'autre part. Ne s'étant découvert aucun empêchement au dit mariage, Nous,
prêtre Curé soussigné avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné
la bénédiction nuptiale en présence de Joseph Trefflé Cadot, témoin de l'époux, de
Alphonse Lanctôt, père de l'épouse qui ont signé avec nous. Lecture faite.
- Baptême de Joseph Louis Jacques Cousineau
à Notre Dame de Montréal
(7 avril 1905)
Le Sept Avril mil neuf cent cinq, nous, Prêtre soussigné,
avons baptisé Joseph Louis Jacques né la veille
fils légitime de Joseph Alexandre Cousineau qui a signé
et de Rose de Albertine Lanctôt de cette paroisse.
Le Parrain a été Trefflé Cadotte marchand de St Jean Baptiste qui a signé
et la Marraine Dame Louis Cousineau, grand-mère de l'enfant qui a signé lecture faite
- Sépulture de Joseph ALexandre Cousineau
au cimetière Notre Dame des Neiges
(14 août 1926)
Le quatorze aout mil neuf cent vingt six, nous, Prêtre soussigné, avons inhumé
dans le cimetière de cette paroisse le corps de Joseph Alexandre Cousineau médecin
époux de Albertine Lanctot décédé le douze du mois courant âgé de quarante sept ans
de la paroisse de Saint Jean Baptiste.
Témoins Ovide Lepalise et Antoine Dupré tous deux commis qui ont signé. Lecture faite.
- Mariage de Victor Marceau et d'Albertine Lanctôt
en l'église de l'Immaculée Conception de Montréal
(23 mars 1929)
Le vingt-troisième jour du mois de Mars de l'an mil neuf cent
vingt-neuf vu la dispense de trois bans de mariage accordée par Mgr.
G.-A. Deschamps, vicaire général de ce diocèse, entre Victor Marceau, protonotaire,
veuf majeur de Eugénie Caouette de la paroisse Saint-Christophe d'Arthabaska, d'une part,
et Albertine Lanctôt veuve majeure de Joseph Cousineau, médecin, de la paroisse de
Saint-Louis-de-France, d'autre part, ne s'étant déclaré aucun empêchement, nous,
soussigné, prêtre dûment autorisé à cet effet avons requis et reçu leur mutuel
consentement de mariage en présence de Walter A. Moisan et de Séverin Letourneau,
beu-père de l'épouse. Tous signent. Lecture faite.
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